Sophie Bava, socio-anthropologue à l'IRD, AMU-LPED, membre du comité de direction du Laboratoire international Movida. Ses recherches portent sur les migrations africaines et les constructions religieuses musulmanes et chrétiennes entre l'Afrique méditerranéenne et subsaharienne. Elle propose une anthropologie religieuse du mouvement qui s'attache tout autant aux parcours des croyants, aux histoires des institutions religieuses, qu’aux figures et objets de la mobilité religieuse (pèlerinages, études, migration, réseaux religieux, moyens de communications, circulation des articles religieux…).
Beatriz Mesa, africaniste, chercheuse au LEPOSHS (Etudes Politiques et SHS) de l'Université Internationale de Rabat (UIR). Parmi les axes de recherche développés in situ depuis 2007, dans les différents pays du nord d’Afrique, l’Afrique Occidental et le Sahel, notamment la Mauritanie, la Libye, le Mali, le Burkina Fasso, le Sénégal : géostratégie et géopolitique en Afrique, sécurité critique, conflits, consolidation de la paix, terrorisme, violence politique, crime organisé, frontières et immigration.
Maryam Kolly, professeur invitée à l’Université Saint-Louis Bruxelles (USL-B), à l’Ecole de Recherche Graphique (ERG) et à l’Institut des Hautes Etudes de Communication sociale (IHECS).Ses recherches portent sur la culture juvénile populaire en tant que « force » qui met à l’épreuve les travailleurs sociaux dans le contexte sécuritaire, les jeunesses issues de l’immigration postcoloniale, le religieux et le travail social, les relations interculturelles et migrations.
Meryem Haitami, professeur-assistant au Pôle Langues, Cultures et Civilisations à l’Université Internationale de Rabat (UIR). Ses recherches explorent les dynamiques de l'autorité religieuse des femmes et l'activisme au Maroc en mettant l'accent sur les imams féminins sanctionnés par l'État et leur rôle particulier dans la construction de la nation et dans la guerre contre le terrorisme.
Badr Guennoun, professeur-assistant d'anthropologie du genre et d'études anglaises à l'Université Internationale de Rabat (UIR). Ses champs d'intérêt et ses publications tournent autour de l’anthropologie sociale, études du genre, questions de minorité, féminisme postmoderne, politique corporelle et études sous-culturelles de la jeunesse.
Sara Mejdoubi, professeur à l'Université Internationale de Rabat (UIR), linguiste-sémioticienne et spécialiste en analyse du discours politique. Ses récentes publications et interventions académiques, nationales ou internationales, s’articulent autour de l’analyse du discours politique islamiste par le biais des approches sémantique, sémiotique et celles de l’analyse du discours.
Said Bousbina, chercheur indépendant et correspondant scientifique de l’Institut de Recherche d’Histoire des Textes (IRHT), CNRS, IMAF, IISM, Northwestern University notamment). Il est spécialiste en Histoire et Islamologie, l'histoire intellectuelle de la Tijaniyya à travers les écrits de quatre des plus éminents membres de cette tariqa en Afrique subsaharienne.
Yousra Hamdaoui, doctorante en droit public et sciences politiques à la faculté de droit de Settat (Maroc), sa thèse porte sur le Sahel comme paradigme de la sécurité critique. Parmi les axes de recherche développés dans le cadre de divers travaux de terrain dans différents pays d’Afrique, notamment le Maroc, le Sénégal, le Mali et le Niger : sécurité critique, géopolitique Sahélienne, diplomatie religieuse, radicalisation et l'extrémisme violent.