
Dès la création de l’école d’architecture de Rabat au sein de l’UIR et avec ses deux partenaires français, l’école nationale supérieure d’architecture de Nancy d’une part et l’école nationale supérieure d’architecture de la ville et des territoires de Marne la Vallée d’autre part qui ont toutes les deux participé à l’élaboration des programmes et à l’enseignement durant ces six années passées, l’une des préoccupations majeures de la formation a été, tout en formant les étudiants à l’architecture en général et à sa conception en particulier au travers des ateliers de projets encadrés par des architectes professionnels, de la positionner sur le terrain de l’actualité de la conception architecturale et de l’acte de bâtir ensemble ainsi que sur celui des évolutions probables de la profession. L’ESAR vise ainsi à :
- Mettre en place des contenus de formation qui invitent à une pratique de l’architecture et de l’urbanisme qui prend en compte les défis auxquels va être confronté l’humanité en général et Africaine en particulier (dérèglement climatique, urbanisation accélérée, gestion de crises, etc.). La formation à la conception architecturale couvre non seulement les aspects techniques lié à l’acte de construire et réglementaire mais aussi vise la transmission des savoirs liés à la culture architecturale et urbaine et à la formation au numérique (CAO, atelier de maquettage et de prototypage rapide, découpe laser, imprimante 3D, BIM, etc.).

- S’ouvrir sur le monde : une ouverture déjà manifestée par une équipe pédagogique Maroco-européenne (Maroc, Italie, France, Allemagne, Portugal, Espagne, Belgique, Grande Bretagne), ou à travers des conventions de coopération académique et de programmes de mobilité dans les deux sens avec des écoles de différents pays (près d’une trentaine de conventions de coopération internationale).
- Evoluer parallèlement aux évolutions, à l’international, des systèmes d’enseignements supérieurs en général et en architecture en particulier, avec la question des équivalences, dans un contexte de mondialisation et d’ouverture des frontières, avec l’entrée en vigueur des accords de libre-échange, notamment ceux conclu avec l’Union Européenne ;
- Avancer vis-à-vis de l’évolution des pratiques et des débouchés et renforcement et de la consolidation des activités liées à la recherche et leurs rayonnements au niveau national et international ;
- Prendre en compte l’évolution des pratiques professionnelles du métier d’architecte face aux changements dans la commande, la réglementation et dans le marché, mais aussi « face à l’internationalisation des échanges favorisant des regroupements d’architectes, d’opérateurs et d’aménageurs ainsi que l’apparition de projets urbains et d’aménagement initiés par des entreprises multinationales et conduisant vers des marchés de plus en plus ouverts à la concurrence et à la compétition » ;
- Offrir une formation adaptée aux mutations technologiques, aussi bien celles qui impactent la société, que la formation et le métier (réseaux sociaux, MOOC, BIM, Big Data, IA, etc.)